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My Little Wonderland by Wendy&cie
28 août 2019

Avoir des enfants, quel ascenseur émotionnel !

Aujourd’hui je reviens sur le blog avec un article blabla perso (tout est dans le titre) qui a chamboule tout mon planning été : travail, blog, vacances, etc…

En ce qui concerne, le planning blog, j’avais prévu de vous proposer des articles spécial été sur divers thématiques : enfants, sorties, jeux, objets, …

Malheureusement, la vie en a décidé autrement, et j’ai dû mettre le blog en OFF ; car un blog s’en prend du temps, beaucoup de temps entre le choix des sujets, la documentation, la rédaction, les photos et les tests. Et je n’avais pas ce temps, enfin je l’ai consacré à mon enfant.

Eh, oui ! Nous avons eu une été mouvementé et chargé en émotions. Et, ce programme nous a été proposé par Ptitgarou, lui-même.

Chaque mois de juillet, depuis maintenant quelques années, Miss jolies Bouclettes et Ptitgarou le passent chez leurs grands-parents. Je les récupère la dernière semaine de juillet quand mes vacances commencent. Ils partent dès la fin des cours, d’abord 15 jours chez leurs grands-parents paternels dans le Centre de la France puis 15 jours chez leurs grands-parents dans le Vaucluse et nous nous retrouvons vers le 30 juillet.

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Le 11 juillet, à la sortie de ma réunion, je vois que j’ai un message de Mr Wendy me disant que je dois le rappeler urgemment. Je prends donc le soin de le rappeler.

Et là, l’ascenseur émotionnel s’est mis en route, faisant des chutes libres et des remontées vertigineuses.

Sa mère l’avait appelé, puis l’hôpital l’avait appelé.  Il avait dû leur envoyer par fax en urgence un consentement d’opération et une autorisation de pratiquer une anesthésie générale en fin d’après-midi à Ptitgarou.

Le pourquoi ? il me l’a dit ensuite

Ptitgarou était passé à travers la baie vitrée de chez mes beaux-parents, il n’a pas vu qu’elle était fermée car d’habitude elle reste en permanence ouverte ; mais là ils partaient amener leur tonton à la gare. Il a foncé tête baissée et la percutée de plein fouet puis il est passé à travers.

Ils ont tous entendus un grand boum, ils ont tous accourus pour voir et Ils ont retrouvé Ptitgarou dans une mare de sang couvert de nombreuses plaies ouvertes voir béantes. Ils ont de suite filer aux urgences où il a été de suite pris en charge, la boucle est bouclée.

Imagine mon état à ce moment-là : sous le choc, tremblant, inquiète, en pleurs, culpabilisante d’être à plus de 400km de lui à cause du travail.

Ma 1ère réaction a été de demander à mon homme, si le visage avait été touché. Il m’a répondu que non par miracle (c’est con mais j’en ai pleuré de soulagement) que c’était les bras et les jambes notamment sa jambe droite avec une plaie d’une 10cm. Au vu des blessures, cela nécessitait beaucoup de sutures, de nettoyage et vérification de l’état des plaies, pour cela le chirurgien préférait donc l’endormir complètement pour mieux travailler. Il l’opèrerait vers 18h/19h, et nous tiendrait au courant après.

 Ok, j’ai raccroché et j’ai digéré l’info.

Il était 16h, j’étais dans un état lamentable, mes collègues m’ont dit avec bienveillance : « rentre chez toi ». Je suis rentrée et j’ai attendu qu’on m’appelle vers 20h. Tout s’était bien passé, le chir avait pansé les blessures superficielles, puis recousues les plaies aux mains et à la jambe. Un vrai travail d’orfèvre, les plaies à la jambe étaient soit béantes (ouvertes jusqu’à l’os) soit profondes (atteint muscle et tendons).

Ptitgarou devait garder les pansements jusqu’à cicatrisation complète des plaies avec des soins infirmiers tous les 2 jours pour nettoyage, contrôle des plaies, puis enlèvement des fils. En plus, il devait porter un atèle d’immobilisation à la cheville droite pendant 6 semaines enfin d’éviter toute flexion du pied pour que les sutures sur le muscle et le tendons ne cassent pas. Une visite post opératoire était prévue à J+7.

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 A part tout cela, tout allait bien, plus de peur que de mal, il avait eu une chance folle d’après les médecins que ce ne soit pas plus grave. D’après eux, son état de santé ne nécessitait pas que ses parents viennent en urgence et ils pouvaient très bien continuer ces vacances chez mes beaux-parents.

Ok, j’ai raccroché et j’ai digéré l’info : « pas besoin de venir d’après eux ».

J’ai passé une nuit pourrie, je me suis levée et je suis allée au travail car « pas besoin de venir d’après eux ». Ma tête était clairement ailleurs, mon cœur de maman était en miettes et réclamait d’être auprès de lui.  Mes collègues m’ont dit « Rentre et pars retrouver ton fils, c’est une priorité, on s’arrangera ».

Quelques coups de fils plus tard, Je suis rentrée, j’ai préparé ma valise, j’ai attendu que mes chauffeurs (mes parents chéris) passent me chercher et j’ai patienté pendant 400km (6 heures de route) de retrouver mon fils.  

Il s’était jeté dans mes bras à mon arrivée, et nous avons fait un gros câlin. Il ne le disait pas mais il voulait sa maman comme je voulais le retrouver. Je voulais voir par moi-même son état de santé, son moral et ses blessures.

Je suis restée toute la semaine qui a suivi avec lui jusqu’au RDV post-op avec le chirurgien.  J’ai pu rencontrer le chirurgien et lui poser mes questions.

Le personnel hospitalier a été génial durant son séjour à l’hôpital, il a été surnommé le « super-héros ». Et en partant, il a eu droit à de jolis cadeaux pour son courage, des trésors de guerres comme on en rigole maintenant.

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Ensuite, les vacances ont repris rythmées par les soins infirmiers, l’évolution des cicatrices, et l’occupation d’un garçon de huit ans qui ne peut pas se baigner pendant une été caniculaire et l’adaptation des vacances en famille.

Aujourd’hui, Ptitgarou va mieux, on badigeonne les cicatrices de crème grasse ou de crème solaire ; il a enfin eu l’autorisation de se baigner pour sa dernière semaine de vacances. Il gardera des cicatrices mais il aura échappé au pire.

 Un accident domestique est si vite arrivé, on le sait, on en a conscient et on fait tout pour l’éviter mais des fois …. Ça n’arrive pas qu’aux autres.

Après cet ascenseur émotionnel qui a fallu stabilisé, chose pas facile du tout ; et après du recul, j’essaie de me préparer à une autre défaillance au cours des années à venir car avoir des enfants, c’est composé avec lui.

Etre maman, c'est toujours avoir peur pour son enfant, craindre le pire dès qu'un pleur plus prononcé ou différent retenti ou lorsqu'un bruit sourd se fait entendre un bruit, ... on vit avec cette peur constante que son enfant souffre. Cette peur on a pas conscience quand on se lance la 1ere fois dans l'aventure enfant et même si on arrive à la dompter et à passer outre pour qu'ils avancent dans la vie et qu'ils fassent leur propre experience, elle est toujours tapie au creux de notre coeur, prete à enclencher l'ascenseur coeur/ cerveau.

Je reprends donc du service sur le blog et je vous prépare des mini-séries d’article sur plusieurs sujets.

La 1er série d’articles, parlera bien évidemment d’un sujet d’actualité en ce mois de septembre : la rentrée scolaire. ; et le 1er article parlera de fournitures scolaires.

Belle fin d’été à vous.

 

(Je m’excuse d’avance pour les fautes de syntaxe, d’orthographe et de conjugaison, je vous livre cela tel quel sans prendre le temps de le relire des milliers de fois ; je l’ai tellement raconté cette histoire que je sature un peu mais je voulais l’ancrer ici quand même)

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Commentaires
M
J'en ai encore les larmes aux yeux de te lire ... mais tellement soulagée que ça ne soit pas "plus grave" ... et de l'avoir vu s'éclater comme si de rien n'était la semaine dernière est rassurant :) Tu as bien fait de lâcher le boulot pour aller le retrouver !
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S
Rhoo lala!! Quel stress!! Heureusement que ça s’est bien terminé. Bon rétablissement et plein de bisous
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My Little Wonderland by Wendy&cie
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My Little Wonderland by Wendy&cie

Presque quarantenaire avec toutes ses dents et ses stan smith.

Maman de 2 enfants de 8 et 11 ans.

Je suis sur ce blog comme je suis dans la vie.

Bienvenue dans mon petit monde.

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